Blanc.
Le blanc symbolise la pureté, la bonté, le sacré. C’est aussi la couleur
obtenue par l’addition, à part égale, de toutes les autres. La communauté.
C’est la chambre de sœur Louise, quelques heures après le déménagement.
L’espace libéré, puis celui à occuper.
C’est l’âge, la sagesse et les cheveux de sœur Rita.
C’est le jardin du Monastère tout enneigé, le cycle des saisons, celles capturées,
celles envoyées et toutes celles que je n’épinglerai pas sur le papier.
Ce projet photographique et sonore témoigne avec sensibilité de rencontres humaines, d’une manière d’habiter singulière et d’un événement historique : le déménagement des Ursulines après 375 ans de présence dans le Vieux-Québec. Il rend hommage à des bâtisseuses. Tout au long de ce projet, réalisé en étroite collaboration avec le Pôle culturel du Monastère des Ursulines, j’ai côtoyé des femmes résilientes et inspirantes. Les images mettent en lumière leur force, mais aussi l’important changement démographique qui s’opère au sein des communautés religieuses catholiques depuis la sécularisation du Québec débutée dans les années 1960.
2018-2019 : Musée des Ursulines de Québec (un premier corpus nommé Fixer l'éphémère)
2020 : Publication d'un livre photographique aux Éditions Cayennes (disponible à l'achat sous l'onglet Publications).
2020 : Blanc. au Musée régional de Rimouski, commissarié par Ève Degarie-Lamanque
Collaborateurs : Les Ursulines de l’Union canadienne, le Pôle culturel du Monastère des Ursulines, Espaces F (Matane), Avatar (Québec), le Musée régional de Rimouski, le Ministère de la Culture et des Communications, la Ville de Québec, la Ville de Rimouski et le Conseil des arts du Canada.




